Ce soir on fait l’amour

Carlos Guanche

  • Ou mort d’un amour, cérébral,

Je pourrais être tenté
Succomber au désir
Je pourrais m’encanailler
Déraper de plaisir

Une simple question de méfiance.
Bien qu’en moi le désir brulait.
Pourtant je restais immobile,
sans mots dire ni rien entreprendre de trop sérieux.

Dire ces mots qui trahissent
Que je retiens sans cesse
Pour ne pas qu’ils ternissent
Le goût de ma tendresse

Elle n’attendait pas que je lui dise « je t’aime ».

Cela me convenait bien finalement. Je restais dissimulé derrière son indépendance et ses troubles. Fermement agrippé à la nature de notre relation. Pour éviter qu’aussitôt prononcés elle ne s’écarte et me laisse choir dans mon précieux imaginaire.

Tu séduis mon attention
De timides appétits
Libères mon intuition
D’inconscients souvenirs

Des émotions surgissaient de l’enfance. Lors des premiers émois. Au moment des timides découvertes, des caresses nouvelles.
Comme des souvenirs

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