Les femmes sont sur la terre…

Les femmes sont sur la terre

Pour tout idéaliser ;
L’univers est un mystère
Que commente leur baiser.

C’est l’amour qui, pour ceinture,
A l’onde et le firmament,
Et dont toute la nature,
N’est, au fond, que l’ornement.

Tout ce qui brille, offre à l’âme
Son parfum ou sa couleur ;
Si Dieu n’avait fait la femme,
Il n’aurait pas fait la fleur.

A quoi bon vos étincelles,
Bleus saphirs, sans les yeux doux ?
Les diamants, sans les belles,
Ne sont plus que des cailloux ;

Et, dans les charmilles vertes,
Les roses dorment debout,
Et sont des bouches ouvertes
Pour ne rien dire du tout.

Tout objet qui charme ou rêve
Tient des femmes sa clarté ;
La perle blanche, sans Eve,
Sans toi, ma fière beauté,

Ressemblant, tout enlaidie,
A mon amour qui te fuit,
N’est plus que la maladie
D’une bête dans la nuit.

Victor Hugo

La cage s’ouvre

Quand la pensée se fait silence

Que le vent souffle la délivrance

L’espace se crée.

Porte ouverte sur le ciel,

La terre et ses merveilles

Le coeur sans peine ni haine

Plume légère,

Happée par de plus hautes sphères

La cage n’est plus,

La sensation d’infini envahit.

D’abord la peur et puis l’envie

Nirvana, me voici…

Klem F.

Au naturel

La nature a cela de merveilleux, elle nous offre à chaque instant toute la beauté la plus pure pour satisfaire notre ration quotidienne. Et ce qui est de plus merveilleux c’est que plus nous nous rapprochons d’elle, plus sa beauté nous envahit et plus nous rayonnons.

Klem

Il y a ces gens…

☆ »Il y a ces gens
qu’on croise
Qu’on frôle
Qu’on regarde par dessus l’épaule
Des gens ai marre
Des gens peux plus
Des gens obtus
Puis il y a celui qui s’arrête…☆
Et vous regarde dans les yeux
S’évertuant à vous deviner
Sans jamais vous juger
Et posant son écorce
Comme on pose une armure
Enracine sa force
Cicatrisant vos blessures
Et à travers quelques mots
À peine chuchotés
Froisse le dessein du passé
Et de ces lacets des fées
qui vous ont fait chuter… »☆

☆Valérie Baudet☆

Nota bene

La Joie Absolue n’a ni longueur, ni profondeur, ni aucune dimension. Elle est libre de la perception du temps et de l’espace. »
– Chandra Swamiji Udasin

Des ronds dans l’eau

Et si tu me rejoignais

Si simplement tu venais

Pour faire des ricochets

A l’affût du galet parfait

Tels de véritables chercheurs d’or

Tentant de nouveaux records

Jouissant du silence environnant

Ne vois-tu pas déjà notre incroyable duo?

Excités comme à la découverte d’un monde nouveau…

Et si nous prenions ce temps

Dans l’agitation de nos vies

Oubliant les bruits et les maux

De faire joyeusement, ici

De simples ronds dans l’eau

Klem F

Tu es un être humain

Ne fréquente pas ceux qui sont à moitié amoureux,

Ne sois pas l’ami de ceux qui sont à moitié des amis..

Ne lis pas ceux qui sont à moitié inspirés.

Ne vis pas la vie à moitié

Ne meurs pas à moitié

Ne choisis pas une moitié de solution

Ne t’arrête pas au milieu de la vérité

Ne rêve pas à moitié

Ne t’attache pas à la moitié d’un espoir

Vivre à moitié, c’est vivre une vie que tu n’as pas vécue…

Parler à moitié, c’est ne pas dire tout ce que tu voudrais exprimer

Sourire à moitié, c’est ajourner ton sourire,

Aimer à moitié, c’est ne pas atteindre ton amour

Etre ami à moitié c’est ne pas connaître l’amitié

La moitié des choses, c’est être présent et absent

Quand tu fais les choses à moitié, c’est toi, quand tu n’es pas toi-même,

C’est ne pas savoir qui tu es…

Celui que tu aimes n’est pas ton autre moitié…

C’est toi même, à un autre endroit, au même moment.

Boire à moitié n’apaisera pas ta soif, manger à moitié ne rassasiera pas ta faim…

Un chemin parcouru à moitié ne te mènera nulle part et une idée exprimée à moitié ne donnera aucun résultat …

Vivre à moitié, c’est être dans l’incapacité et tu n’es point incapable…

Car tu n’es pas la moitié d’un être humain

Tu es un être humain…

Tu as été créé pour vivre pleinement la vie, pas pour la vivre à moitié

Khalil Gibran

Je pense à toi…

« Quand je ne pense pas à toi, je pense à toi.

Quand je parle d’autre chose, je parle de toi.

Quand je marche au hasard, j’avance vers toi.

Je quitte les livres où tu n’entres pas.

Je jette les poèmes qui ne trouvent pas tes lèvres.

J’efface les tableaux qui n’attirent pas tes yeux.

J’éteins les chansons qui n’éveillent pas ta voix. […]

Que ça m’appartienne ou non, je t’offre ce qui a été créé de plus sublime, de plus sauvage, de plus magiquement accordé à ton image.

Tu m’as écrit, et tu es partout, et tu es toujours, et tu es mon amour. »

André Velter